Le confinement d'avril: silence radio...on continue ou pas?

 

Dès les premiers jours la classe a eu comme tâche de contribuer à un mur virtuel pour proposer leurs idées d'actions à destination des enfants. Mais très peu d'élèves l'ont fait... malgré des relances toutes les semaines...

Quelques jours avant la réouverture du collège, la classe a reçu un message avec un sondage anonyme pour décider de la poursuite ou non du projet dans le temps très limité qu'il restait.

Il ressort de ce sondage que quasiment tout le monde a bien compris ce qu'était un projet, que la plupart d'entre eux sont toujours intéressés par le thème mais qu'une grande majorité n'a plus vraiment la motivation pour s'impliquer. La plupart des élèves ont invoqué comme raison de leur silence  "je me suis senti.e démotivé.e car j'étais chez moi et pas au collège" et "j'ai oublié". Au retour en classe nous avons reparlé de cela et la classe a confirmé ce ressenti. Le choix est donc fait d'interrompre à ce stade la conduite du projet.

Séance 5: suite de la préparation des enquêtes

Jeudi 18 février, nous étions en demi-groupe. Pendant la séance nous avons décidé de comment faire circuler les questionnaires réalisés à la séance d'avant.

Pour celui des profs, nous avons décidé de les faire passer sur pronote. Pour celui des élèves, les professeurs principaux les donneront à leur classe puis les élèves pourront les rendre au prof ou dans l'urne placée à l'accueil. Pour celui à destination des personnes âgées, nous demanderont aux mères de Théo et Nassim qui travaillent dans des maisons de retraite. 

Pour finir la séance, nous avons refait des groupes de 4 pour finir et perfectionner les questionnaires.

Shanyss s'est occupée du message à destination des professeurs.

 

La séance s'est bien passée, il y avait beaucoup d'idées même si celles-ci venaient souvent des mêmes personnes.

Léa

 

 

 

Séance 4: formulation du problème et préparation de l'enquête

Jeudi 4 février, nous étions en demi-groupe. Nous avons commencé la séance par discuter de la formulation du problème qui est:

"Comment lutter contre les jugements et les moqueries qui, parce que l'on se sent supérieur ou bien qu'on a des idées toutes faites, empêchent chacun d'être complètement libre?"

On a émis plusieurs idées sur à qui on pourrait parler de ces questions. Sur les 7 choix proposés par le groupe on en a retenu 3: les profs, les élèves les personnes âgées [parce qu'elles ont plus d'expérience et ont vu la société changer].

Ensuite on a fait 3 groupes de 4 pour préparer un questionnaire constitué de questions pour en savoir plus, des questions ouvertes et des questions fermées. Ces questionnaires serviront à interroger les profs, les élèves et les perosnnes âgées.

Il y a 3 goupes, chacun travaille sur un des choix, cela fait donc 3 questionnaires différents. Il y avait une bonne ambiance, on a tous participé, on a partagé des opinions différentes et constaté encore qu'on avait des avis différents.

Raphaël

Réaction d'un élève durant la séance: "hey en fait c'est bien les heures de vie de classe!"

 

Séance 3: choisir la cause du problème sur laquelle agir

Semaine du 25 janvier: Mardi la classe a voté à bulletin secret. Mais jeudi quand le résultat des votes a été annoncé la classe était divisée et une partie des élèves étaient déçus du choix à la majorité relative. Voici le résumé rédigé par Judith:

 

Avec la classe on essaie de trouver une solution car le choix ne plaît pas à tout le monde. On propose des idées comme:

  • combiner les deux idées majoritaires pour que tout le monde soit d'accord

  • constituer des grands groupes pour travailler sur des choses différentes mais la professeure n'est pas très à l'aise avec cela

  • refaire un second tour de vote

  • choisir des ambassadeurs pour chaque idée qui consultent l'avis des autres et exposent les arguments

  • s'exprimer sur les frustrations

  • refaire un second tour après un débat

Finalement la classe a choisi de rassembler les idées pour en créer une et que tout le monde soit d'accord!

Judith

Séance 2: réfléchir aux causes du problème

Toute la classe était là, aussi madame Sangaré. Dans la séance on a identifié quelles sont les personnes empêchées d'être libres en raison de leurs différences et aussi POURQUOI. Il y a eu plusieurs opinions exprimées par les élèves de classe (le rôle de l'éducation, des influences, les différences religieuses etc...)

La séance a été agréable, tous les élèves ont respecté la prise de parole. On a créé à l'aide de tous un schéma où il y avait toutes les idées des autres.

" En France, la liberté est une valeur fondamentale. Pourtant certaines personnes sont empêchées d'être libres en raison de leur différence: Pourquoi ? »

 

 

On a choisi le mode de vote: vote à main levée ou vote à bulletin secret? ... 

On a appris que grâce aux idées des autres on approfondit nos propres idées

Alaadin

Séance 2 suite : choix du problème

 

Puis  nous avons regroupé les thèmes qui allaient ensemble et avons voté à bulletin secret, après avoir débattu sur le mode de choix. Le thème n°1 a recueilli la majorité des votes.

Nous avons listé les personnes concernées par ce problème:

  • Les femmes

  • Les personnes d'origine étrangère

  • Les personnes de religions différentes

  • Les personnes ayant un handicap, ou malades

Séance 1: identifier un problème qui nous préoccupe

Le projet a été proposé à la classe de 4èD à l'issue de la séquence d'EMC sur la liberté et l'exercice des libertés en France. Force à été de constater que même s'il s'agit d'une valeur fondamentale en France et dans le monde, tout le monde n'est pas ou ne se sent pas réellement libre. Le thème de la liberté a donc été proposé, avec la question suivante: 

 "

Voici le compte rendu de la séance rédigé par Mélina et Mathilde:

 

Toute la classe était présente, ainsi que Mme Sangaré (professeure principale et d'EMC). Nous avons proposé sept grands thèmes sur des papiers. Un de ces thèmes sera choisi et gardé et nous devrons trouver des solutions et des choses pour aider. Nous avons appris que l'on n'a pas tous le même point de vue".